LGBTQ+ - Le sexe et les gars bi

LGBTQ+LGBTQ+. L'acronyme pour Lesbiennes, Gai-es, Bisexuel-les, Transgenres, Queer, etc. C'est un terme-éventail pour toutes les personnes que la société peut rendre marginale à cause du sexe ou du genre des personnes qui l'attirent, ou bien à cause de la façon dont elle choisit de vivre son identité de genre. More. L’acronyme pour LesbiennesLesbienne. Une femme qui est attirée sexuellement et/ou amoureusement par d'autres femmes, en général de manière exclusive, mais pas toujours. More, Gai-esGai-e. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par les personnes du même sexe ou genre, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Se dit en général plus des hommes, mais des personnes d'autres genres l'utilisent pour décrire leur sexualité. S'épelle gay en France et dans d'autres pays francophones. More, Bisexuel-lesBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, TransgenresTransgenre. Qui n'est inconfortable avec ou qui ne préfère pas le genre que le docteur, la famille et la société lui a assigné à la naissance (d’habitude, fille ou garçon). Souvent, cette personne en vient à choisir de vivre et d'exprimer une identité de genre qui lui convient. More, QueerQueer. Mot anglais qui veut dire bizarre ou étrange. C'est une insulte homophobe qui a été récupérée par les mouvements militants LGBTQ+. S'utilise souvent comme synonyme de LGBTQ+ ou par les personnes ayant une sexualité ou une façon de vivre leur genre qui sort de la norme, mais qui veulent éviter une étiquette trop contraignante. C'est aussi un mouvement politique qui s'oppose aux catégories rigides et aux structures de pouvoir dominées par les hétéros et les personnes cisgenres. More, etc. C’est un terme-éventail pour toutes les personnes que la société peut rendre marginale à cause du sexe ou du genre des personnes qui l’attirent, ou bien à cause de la façon dont elle choisit de vivre son identité de genre.

La non-monogamie consentante, c’est quoi?

Plusieurs personnes ont des relations amoureuses ou sexuelles qui dévient du script de « couche avec juste une personne, sois en amour avec juste une personne », ce qu’on appelle la monogamie. Bien que la majorité des personnes bisexuelles, polysexuelles ou pansexuelles (les personnes « bi+ », pour faire plus court) souhaitent des relations monogames, nous bâtissons plus souvent que les monosexuels (le monde qui n’est attiré que par un seul sexe ou genre) des relations qui sortent de ce moule. Parlons donc de non-monogamie consentante (aussi appelée non-monogamie éthique).

Guérir de l’homophobie et de la biphobie intériorisées

Dans un article précédent, j’ai expliqué ce que sont l’homophobie et la biphobie intériorisées et comment elles en viennent à s’incruster dans nos têtes. On peut en guérir cependant et vivre des vies épanouies en tant qu’hommes bisexuels, pansexuels et polysexuels. Voici des manières de composer avec l’homophobie et la biphobie intériorisées et d’avancer sur ton parcours de guérison.

«Est-ce que je suis bi?»

La question “est-ce que je suis bi?” revient toujours dans les espaces bisexuels et LGBTQ+ sur l’internet et il existe à peine de ressources sur le sujet en français. Quand tu te donnes la peine d’aller sur le Net pour demander ça, tu veux bien entendu une réponse, mais tu veux aussi qu’un autre être humain te dise : « moi aussi, mec, je suis passé par là. » C’est normal de vouloir un sentiment de connexion et de vouloir entendre d’autres personnes te dire ce qu’elles pensent de ton expérience par rapport à la bisexualité ainsi que la leur. Ça prend beaucoup de courage pour finalement oser poser cette question tout haut.

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