
Ceci est une version censurée de l’article; elle contient quand même du langage cru par rapport au sexe. La version originale contenant plusieurs images sexuellement explicites se trouve ici.
Dans un article précédent, j’ai expliqué ce que sont l’homophobieHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More et la biphobieBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More intériorisées et comment elles en viennent à s’incruster dans nos têtes. On peut en guérir cependant et vivre des vies épanouies en tant qu’hommes bisexuelsBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, pansexuelsPansexuel-le. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par des personnes, peu importe leur sexe ou leur genre. N'a généralement pas une préférence sur ce plan. More et polysexuelsPolysexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes de sexes ou de genres différents, mais pas nécessairement tous ni à la même intensité. Ces attirances n'incluent pas nécessairement les femmes ou les hommes. Le terme est parfois abrégé par ply, pour éviter la confusion avec le polyamour (qu'on abrège souvent par poly). More. Voici des manières de composer avec l’homophobieHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More et la biphobieBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More intériorisées et d’avancer sur ton parcours de guérison.
Sois bienveillant et patient envers toi-même
C’est le point de départ de n’importe quel parcours de guérison émotionnelle. Traite-toi comme un-e meilleur-e ami-e qui tient à toi te traiterait. Tu mérites de la gentillesse, tu mérites de la compassion et tu mérites de la patience : elles doivent venir de toi en premier. Grandir puis guérir, ça demande du temps et de prendre soin de toi. On ne fait pas pousser une plante plus vite en tirant sur sa tige : il lui faut de la lumière, de la chaleur, des nutriments et du temps. Il faut ça aux gens aussi. Voici quelques conseils pour t’aider là-dessus.
- Tu fais de ton mieux avec ce que t’as en ce moment et avec l’énergie qu’il te reste. Dealer avec de la souffrance, c’est drainant. On devient meilleur à vivre avec le temps et moins de notre énergie passe à gérer cette souffrance.
- Fais un petit quelque chose de plus pour prendre soin de ton corps : va manger et bois un grand verre d’eau; va prendre une marche de 10 minutes; couche-toi quand t’es fatigué pour te permettre de récupérer; prends une demi-heure pour faire un loisir qui te fait du bien que tu n’as pas fait depuis quelques jours.
- Réalise que non seulement tout le monde fait des erreurs, mais tout le monde fait un paquet d’erreurs… et plusieurs personnes sont bonnes à le cacher. Tu t’en sors mieux que tu penses.
- Parle-toi avec gentillesse et fais attention à l’autocritique automatique : remplace le « estie que j’suis con » que tu te dis par habitude chaque fois que tu fais une gaffe par un « c’est correct, ça arrive ».
- Reconnais tes forces et accepte tes faiblesses.
- T’as probablement croisé dernièrement quelqu’un qui t’a trouvé attirant, même si tu ne te trouves pas beau.
- Sois conscient de comment ton état physique (avoir mal dormi, avoir sauté un repas, être sur un lendemain de veille, avoir consommé plusieurs jours d’affilée) affecte ton humeur.
- Comprends que ce n’est pas parce que ça va mal en ce moment que ça va aller encore mal demain ou même dans deux heures. Puis même quand la souffrance dure, elle ne sera pas toujours là.
- Quand t’es complètement mêlé dans tes sentiments ou tes attirances, rappelle-toi que c’est correct de ne pas comprendre pour le moment.
- Accepte que la guérison ne se passe pas à la même vitesse pour tout le monde et que t’as possiblement plus de bagage à régler que d’autres.
- Aie conscience que le temps est une force puissante qui est de notre côté quand il s’agit de guérir. Parfois, la meilleure ou la seule chose à faire est de la laisser agir.
Mets en pratique l’acceptation radicale
L’acceptation radicale veut dire faire la paix avec la personne que t’es, avec où t’en es dans ta vie en ce moment et avec les émotions que tu ressens – même celles qui sont dégueulasses. C’est correct si t’as de la misère à cause de l’homophobieHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More et de la biphobieBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More intériorisées : c’est en fait normal d’en vivre vu la culture de notre société. Même des gars qui vivent hors du placardSortir du placard. Révéler notre sexualité ou notre identité de genre à d'autres personnes quand celle-ci sort de la norme. En français, on utilise aussi le terme anglais « faire son coming out » (faire sa sortie). Le placard est une expression pour parler de notre expérience quand on n'a pas parlé de notre sexualité ou de notre genre à quelqu'un. More depuis des années peuvent se faire pogner dans le détour par ces oppressions intériorisées. Tu peux avoir honte de ça quand ça t’arrive, mais c’est correct aussi. On commence tous notre parcours de guérison quelque part et c’est une route qui est rough pas mal. Les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises : elles ne font qu’exister.
Crée des liens avec d’autres gars comme toi
L’internet a transformé ce que ça veut dire d’en venir à accepter ta sexualité. J’ai eu accès à l’internet pour la première fois à 17 ans. Être capable de chatter avec d’autres gars biBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More a tout changé et ça m’a donné ce qu’il me fallait pour faire mon coming outSortir du placard. Révéler notre sexualité ou notre identité de genre à d'autres personnes quand celle-ci sort de la norme. En français, on utilise aussi le terme anglais « faire son coming out » (faire sa sortie). Le placard est une expression pour parler de notre expérience quand on n'a pas parlé de notre sexualité ou de notre genre à quelqu'un. More comme jeune mec bisexuelBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More. Quand tu vas en venir à chatter avec des hommes bi+Bi+. Terme-éventail qui regroupe toutes les personnes dont les désirs ou les expériences sont avec des personnes de plus d'un sexe ou genre, que ces désirs et expériences soient sexuel-les ou amoureuses, même si leur force ou leur fréquence sont différentes. Ça peut être des personnes qui s'identifient comme bisexuelles, pansexuelles, polysexuelles ou omnisexuelles. Cependant, ça peut être aussi des personnes qui s'identifient comme lesbiennes, gaies ou hétéro, mais qui ont ces désirs ou ces expériences. More et bicurieuxBicurieux. Une personne qui est tentée par explorer la sexualité avec des gens d'un sexe ou genre différent de ses partenaires ou fantasmes habituels. Il s'agit d'habitude d'une personne perçue comme hétéro, mais le mot s'applique aussi à quelqu'un qui est perçu comme gai. More, tu vas te dire : « Eille, c’est moi! » Parler ensemble de vos attirances et de vos désirs va être cette chose toute simple et humaine. Même quand ton environnement hors-ligne est soutenant, c’est une chose de ne pas faire face à des préjugés, mais c’en est une autre d’être entouré d’autres gars qui comprennent. C’est le bout qui va avoir le plus gros impact pour guérir de ce bagage que t’as intériorisé. Si tu ne l’as pas déjà fait, joins-toi à nos salons de clavardage sur Discord. Ça aide, même si tu ne fais que lire les trucs sans y répondre. Aussi, s’il y a un groupe d’activités pour les personnes bi+Bi+. Terme-éventail qui regroupe toutes les personnes dont les désirs ou les expériences sont avec des personnes de plus d'un sexe ou genre, que ces désirs et expériences soient sexuel-les ou amoureuses, même si leur force ou leur fréquence sont différentes. Ça peut être des personnes qui s'identifient comme bisexuelles, pansexuelles, polysexuelles ou omnisexuelles. Cependant, ça peut être aussi des personnes qui s'identifient comme lesbiennes, gaies ou hétéro, mais qui ont ces désirs ou ces expériences. More dans ton coin (comme Bi’Cause à Paris) ou même un groupe plus général LGBTQ+, pense à y participer. Ce n’est pas pour tout le monde, mais ça change la vie de plusieurs personnes.

Découvre des hommes – réels ou fictifs – qui sont des modèles
Suis des histoires avec des personnages qui sont des hommes biBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, panPansexuel-le. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par des personnes, peu importe leur sexe ou leur genre. N'a généralement pas une préférence sur ce plan. More ou polysexuelsPolysexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes de sexes ou de genres différents, mais pas nécessairement tous ni à la même intensité. Ces attirances n'incluent pas nécessairement les femmes ou les hommes. Le terme est parfois abrégé par ply, pour éviter la confusion avec le polyamour (qu'on abrège souvent par poly). More. Découvre quels hommes célèbres sont sortis du placardSortir du placard. Révéler notre sexualité ou notre identité de genre à d'autres personnes quand celle-ci sort de la norme. En français, on utilise aussi le terme anglais « faire son coming out » (faire sa sortie). Le placard est une expression pour parler de notre expérience quand on n'a pas parlé de notre sexualité ou de notre genre à quelqu'un. More comme étant biBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More ou panPansexuel-le. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par des personnes, peu importe leur sexe ou leur genre. N'a généralement pas une préférence sur ce plan. More. Côté non-fiction, articles ou podcasts parlant des expériences des hommes biBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, c’est le désert dans la sphère francophone. Si t’as le privilège de comprendre l’anglais, il existe des livres que tu peux lire dans lesquels des hommes bi racontent leurs histoires. Tu peux aussi écouter le balado Two Bi Guys (Deux gars biBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More), lire des articles de Lewis Oakley ou Zachary Zane et regarder des vidéos par des YouTubeurs qui sont des hommes bisexuels – tout ce contenu n’existant malheureusement qu’en anglais.
Parfois, un modèle c’est simplement un autre homme dans ta vie – un ami, un membre de ta famille, une connaissance sur Discord – qui en est rendu plus loin dans l’affirmation de sa sexualité… et un jour, le modèle d’un autre mec bi+Bi+. Terme-éventail qui regroupe toutes les personnes dont les désirs ou les expériences sont avec des personnes de plus d'un sexe ou genre, que ces désirs et expériences soient sexuel-les ou amoureuses, même si leur force ou leur fréquence sont différentes. Ça peut être des personnes qui s'identifient comme bisexuelles, pansexuelles, polysexuelles ou omnisexuelles. Cependant, ça peut être aussi des personnes qui s'identifient comme lesbiennes, gaies ou hétéro, mais qui ont ces désirs ou ces expériences. More, ce sera peut-être toi.
Apprends-en sur ta sexualité et célèbre-la
Lis le reste de cette série : plusieurs gars m’ont dit à quel point ça les avait aidés à s’accepter et j’espère que ça peut t’aider aussi. Tu mérites les connaissances qu’il te faut pour rendre ta sexualité gratifiante et pour rester en santé. Mais fais-toi du fun aussi! Si ce n’est pas problématique pour toi, regarde de la porno qui te plaît (en comprenant que la porn a autant rapport au sexe de la vie de tous les jours que Rapides et Dangereux a rapport à conduire un char dans la vraie vie) et échanges-en si ça te dit avec d’autre monde en ligne. Écris tes fantasmes. Fais du sextage avec des gens qui te plaisent et entretiens des amitiés avec eux. Ce sont toutes des activités qui restent sûres à l’ère de la COVID. Ta sexualité existe pour te faire du bien ainsi qu’à tes partenaires.

Dis-le à voix haute
Quand tu n’as parlé de ton orientation sexuelleOrientation sexuelle. Vers les personnes de quel(s) sexe(s) ou genre(s) quelqu'un est attiré sexuellement, puis en général pour qui il a des sentiments amoureux (mais pas toujours). Par exemple, être bisexuel-le, pansexuel-le, lesbienne, gai, hétérosexuel-le, etc. More à personne, tu ne lui as donné voix que dans tes pensées ou par les touches de ton clavier. Il y a du pouvoir à dire les choses tout haut. Quand t’as un peu d’intimité, pense à ce que tu sais être vrai et positif par rapport à tes désirs et ta sexualité, puis fais ces affirmations à haute voix. « Ce gars-là m’attire, puis je le veux. » « Je suis bisexuelBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More. » « Je sais que j’ai dit que je suis gaiGai-e. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par les personnes du même sexe ou genre, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Se dit en général plus des hommes, mais des personnes d'autres genres l'utilisent pour décrire leur sexualité. S'épelle gay en France et dans d'autres pays francophones. More, mais crisse que j’ai envie d’une femme en ce moment. » D’autres questions à te poser auxquelles tu peux répondre tout haut sont : « C’est quoi mes valeurs les plus importantes? », « Quelle est la plus belle chose en moi? », « Qu’est-ce qui est une chose que j’adore de ma sexualité? » ou « Pour quelles raisons je mérite qu’on m’aime pour qui je suis? » Tu peux te parler dans le miroir, parler à ton animal de compagnie ou écrire ces phrases. Si certaines de ces questions font mal ou si tu sens que tu ne crois pas vraiment en ces réponses, c’est mieux de mettre cet exercice de côté et de te dire : « C’est correct si je ne suis pas encore prêt pour ça. »
Remets en question tes croyances et tes pensées biphobes et homophobes
Quand des idées biphobesBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More et homophobesHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More te passent par la tête, écris-les et passe-les au crible. D’où vient cette idée? C’est la tienne ou ce sont d’autres gens qui l’ont mise dans ta tête? Les pensées biphobesBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More et homophobesHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More viennent de quelque part : tu n’en aurais pas si tu n’avais jamais entendu ces préjugés. Ensuite, à quel point ce que cette pensée dit est-il vrai? Récris-la en quelque chose de plus précis et nuancé. Par exemple, « aucune femme ne voudra de moi parce que je suis bi » peut devenir « il y a des femmes qui vont me rejeter à cause de ma bisexualitéBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, mais il y en a d’autres que non », ce qui cause moins de détresse. Demande-toi aussi comment on peut appliquer cette idée à un gars hétéroHétérosexuel-le. Techniquement, qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes dont le sexe ou le genre est différent, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Dans les faits, c'est généralement une personne « du sexe opposé », l'hétéronormativité rejetant la non-binarité du genre et présentant les hommes et des femmes comme le contraire l'un-e de l'autre. Le mot anglais straight (droit) s'utilise comme synonyme d'hétéro; il peut aussi vouloir dire opposé à ce qui est queer. More et ensuite à un gars gaiGai-e. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par les personnes du même sexe ou genre, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Se dit en général plus des hommes, mais des personnes d'autres genres l'utilisent pour décrire leur sexualité. S'épelle gay en France et dans d'autres pays francophones. More. Une affirmation comme « mon orientation sexuelleOrientation sexuelle. Vers les personnes de quel(s) sexe(s) ou genre(s) quelqu'un est attiré sexuellement, puis en général pour qui il a des sentiments amoureux (mais pas toujours). Par exemple, être bisexuel-le, pansexuel-le, lesbienne, gai, hétérosexuel-le, etc. More, ça ne regarde pas les autres » n’est pas quelque chose que des hétérosexuelsHétérosexuel-le. Techniquement, qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes dont le sexe ou le genre est différent, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Dans les faits, c'est généralement une personne « du sexe opposé », l'hétéronormativité rejetant la non-binarité du genre et présentant les hommes et des femmes comme le contraire l'un-e de l'autre. Le mot anglais straight (droit) s'utilise comme synonyme d'hétéro; il peut aussi vouloir dire opposé à ce qui est queer. More disent, ni même la plupart des hommes gaisGai-e. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par les personnes du même sexe ou genre, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Se dit en général plus des hommes, mais des personnes d'autres genres l'utilisent pour décrire leur sexualité. S'épelle gay en France et dans d'autres pays francophones. More. Picorer la validité d’une idée toxique lui enlève du pouvoir.
Obtiens de l’aide professionnelle s’il le faut
La vie est difficile et elle l’est encore plus quand tu n’es pas straightHétérosexuel-le. Techniquement, qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes dont le sexe ou le genre est différent, en général de manière exclusive, mais pas toujours. Dans les faits, c'est généralement une personne « du sexe opposé », l'hétéronormativité rejetant la non-binarité du genre et présentant les hommes et des femmes comme le contraire l'un-e de l'autre. Le mot anglais straight (droit) s'utilise comme synonyme d'hétéro; il peut aussi vouloir dire opposé à ce qui est queer. More. Les hommes trouvent souvent difficile de demander de l’aide, mais tu mérites qu’on t’aide et qu’on te soutienne. Quand t’as mal malgré tes meilleurs efforts, c’est correct d’aller voir un-e thérapeute si t’as accès à ça. Si t’es un étudiant, ton école offre peut-être un service gratuit de relation d’aide. Plusieurs programmes de soutien aux employé-es offrent un accès gratuit à de la thérapie et ces thérapeutes sont de ton côté, pas de celui de ton boss. Sois clair durant l’appel à ce service que t’as besoin de quelqu’un qui a de l’expérience dans l’intervention auprès des hommes bisexuelsBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, même si ça te fait peur de le demander. Les organismes LGBTQ+LGBTQ+. L'acronyme pour Lesbiennes, Gai-es, Bisexuel-les, Transgenres, Queer, etc. C'est un terme-éventail pour toutes les personnes que la société peut rendre marginale à cause du sexe ou du genre des personnes qui l'attirent, ou bien à cause de la façon dont elle choisit de vivre son identité de genre. More gardent souvent à jour une liste de professionnel-les dignes de confiance [en anglais, avec certaines pages en français aussi]; contacter un de ces organismes, c’est donc aussi faire un pas vers du soutien. N’hésite pas à poser tes questions durant ta première conversation téléphonique avec un-e thérapeute et écoute ton instinct. Si tu ne le sens pas au premier appel ou durant la première séance, essaie quelqu’un d’autre : c’est essentiel de sentir que tu peux faire confiance à ta thérapeute. Cependant, avoir accès à des services en santé mentale est un privilège : beaucoup de monde ne peut pas se payer de thérapie ou y avoir accès gratuitement. Néanmoins, ça vaut la peine de jeter un coup d’œil et certain-es professionnel-les ajustent leurs tarifs selon les moyens financiers de leur client-e.

Guérir de nos blessures affectives, c’est un sujet immense et cet article n’en effleure que la surface. Des fois, c’est un chemin difficile et des fois, tu vas frapper un mur. L’homophobieHomophobie, homonégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux relations amoureuses ou sexuelles entre des personnes du même sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle l'hétérosexisme. On critique le mot homophobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne homophobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme homonégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ ou gaie croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+ ou gaies, c'est de l'homonégativité (homophobie) intériorisée. More et la biphobieBiphobie, binégativité. Ce sont des attitudes de malaise, de crainte ou d'hostilité face aux personnes attirées par plus d'un sexe ou genre. Elles sont alimentées par des structures de pouvoir dans la société qu'on appelle le monosexisme. On critique le mot biphobie parce qu'il donne l'impression que c'est un problème avec la personne biphobe, plutôt que le résultat de ces structures sociales; plusieurs personnes préfèrent le terme binégativité pour cette raison. Quand une personne bi+ croit en certaines de ces attitudes par rapport à elle-même ou aux autres personnes bi+, c'est de la binégativité (biphobie) intériorisée. More intériorisées sont une cage que tu n’as peut-être jamais quittée auparavant; pourtant, le vrai toi, le toi qui est libre, existe quelque part. Parfois, ces fausses idées qu’on nous a fait avaler reviennent et nous recrissent dans cette cage. Mais le monde reste plus vaste qu’on ne le pense et il est là pour qu’on l’explore, un pas à la fois.
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Bi Men: Coming Out Every Which Way
The Bisexual Library: Non-fiction
Nous lançons une communauté de clavardage sur Discord pour les gars bisexuelsBisexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement par les hommes et les femmes (cisgenres et transgenres), pas nécessairement de façon égale, et possiblement par des personnes d'autres genres. De nos jours, de plus en plus de gens préfèrent définir le mot comme voulant dire être attiré-e par des personnes de plus d'un sexe ou genre, quels qu'ils soient. More, bicurieuxBicurieux. Une personne qui est tentée par explorer la sexualité avec des gens d'un sexe ou genre différent de ses partenaires ou fantasmes habituels. Il s'agit d'habitude d'une personne perçue comme hétéro, mais le mot s'applique aussi à quelqu'un qui est perçu comme gai. More, pansexuelsPansexuel-le. Qui est attiré sexuellement et/ou amoureusement par des personnes, peu importe leur sexe ou leur genre. N'a généralement pas une préférence sur ce plan. More, polysexuelsPolysexuel-le. Qui est attiré-e sexuellement et/ou amoureusement par des personnes de sexes ou de genres différents, mais pas nécessairement tous ni à la même intensité. Ces attirances n'incluent pas nécessairement les femmes ou les hommes. Le terme est parfois abrégé par ply, pour éviter la confusion avec le polyamour (qu'on abrège souvent par poly). More ou qui se questionnent sur leur orientation. Les gars transTransgenre. Qui n'est inconfortable avec ou qui ne préfère pas le genre que le docteur, la famille et la société lui a assigné à la naissance (d’habitude, fille ou garçon). Souvent, cette personne en vient à choisir de vivre et d'exprimer une identité de genre qui lui convient. More et/ou non binairesNon binaire. Se dit en général d'une personne dont le genre ne rentre pas dans les petites boites « homme » ou « femme ». Cette personne peut exprimer son genre par un mélange de masculinité et de féminité, ou bien varier d'un jour à l'autre comment elle exprime son genre, ou bien rejeter les idées de féminin et de masculin, ou bien toute autre manière de vivre le genre qui rejette l'idée que femmes et hommes sont les seules expériences du genre qui existent. Ce concept en général s'appelle la non-binarité du genre. De manière plus générale, non binaire veut dire refuser des voir les choses en noir et blanc. More sont les bienvenus. Viens nous voir pour partager ton histoire, poser tes questions et faire connaissance!
Réalisé avec le soutien du programme Champions communautaires de Rézo, où la version française de cet article est parue à l’origine.